Béziers, ville ardente, de soleil et de poussière… la plus ancienne ville de France, qui sans cesse se réinvente. On y avance comme dans un livre sans fin, chaque pierre ouvre une page, chaque ombre une mémoire. Les Allées, les arènes, le Pont Vieux, les fêtes, sont des seuils vers d’autres temps
Jean-Marc Blancherie Cathalifaud cherche, dans le réalisme magique, l’âme profonde de la ville où ses grands-parents, jadis, l’accueillirent.
L’âme de Béziers, c’est une tension. Une ville ardente, traversée par l’histoire, marquée par la tragédie des croisades mais aussi par la fierté de la vigne, la force populaire des ferias, le souffle du rugby. Une ville de soleil et de poussière, de contrastes violents, où la mémoire brûle toujours au présent. Béziers, c’est l’âme d’une cité méditerranéenne, excessive et flamboyante, qui n’oublie jamais ses blessures mais les transforme en ferveur, en mythe, en survivance. Une ville qui se réinvente sans cesse, parce qu’elle sait que ses racines plongent très loin, dans la nuit des temps.

 

La collection « Insolite »

La collection « Insolite », dont font partie Sarlat insolite et Béziers insolite, se présente comme une série d’ouvrages poétiques et inattendus, conçus pour réinventer le regard porté sur des cités anciennes. Voici ce qui la caractérise :

  • Fragments sensibles et inattendus : chaque texte est un chemin — une porte vers l’exceptionnel, où l’on laisse la place aux images fugaces plutôt qu’à l’exhaustivité historique. Par exemple, Sarlat insolite évoque un escalier médiéval perdu ou un château fantôme comme si l’on marchait dans un rêve éveillé Facebook.

  • Entre mémoire et imaginaire : loin de portraits touristiques, la collection vise à capturer les présences invisibles — les ombres des gestes anciens, les traces qui vibrent dans la pierre, le temps qui se dilate. Elle propose des micro-mythologies, qui rendent contemporain ce qui paraissait figé.

  • Tonalité hybride, entre réalisme et merveilleux : les lieux sont décrits avec précision, mais investis d’un souffle d’étrange — il ne s’agit pas seulement de voir la ville, mais de la ressentir comme une légende vivante.

  • Une écriture fragmentaire, incarnée et stylisée : les textes se veulent des éclats — courts, vifs, souvent lapidaires — où la langue trace des formes, des cadences, presque des partitions visuelles.


Dans cette collection, chaque ville devient un « territoire secret » à découvrir autrement. Le lecteur est invité à franchir le seuil visible des pierres pour entrer dans l’âme du lieu — ou plutôt dans ce qui l’anime, invisible et vibrante.